The next revolution is something far greater in scope and potential gains for humanity. A large group of programmers, activists, venture capitalists, investors and technical leaders are now seeking to reinvent money. In this essay, I will try to make the case that Bitcoin and the Bitcoin revolution are the biggest phenomena you will experience in your lifetime.
Fondateur de la revue prospective Futuribles, Hugues de Jouvenel participait cette semaine au Forum de l’Economie Collaborative de Bordeaux. Selon lui, le phénomène du "co-", du couchsurfing au covoiturage, en passant par le coworking, est directement lié aux grandes mutations que traversent nos sociétés développées. A ces dernières de s'adapter à ce nouveau paradigme, où l’accès au service remplace la possession.
LE CERCLE. L’économie des contributions est une forme de création de richesse encore inédite. L’économie contributive s’impose comme une diversification de l’économie productive que nous connaissons. Elle a pour objet d’acter le fait qu’une civilisation ne se limite pas à la régulation du marchand et du régalien, mais de bien d’autres choses qui vont faire l’attractivité des nations. Changements à étudier.
Pierre Tran's insight:
Nos lois vont devoir créer de nouvelles limites et notre fiscalité devra capter une partie de cette création de richesse qui suit des lois encore mal connues, mais fondamentales. Ce thème de travail est d’une portée comparable à celui de l’économie circulaire et des fonctionnalités, menées par l’institut du même nom. [...] L’économie contributive a été mise en évidence pour distinguer deux formes d’activités humaines : - L’économie productive : celle où l’homme produit des biens et des services directement utiles à la société. [...] On y trouve la vie associative, culturelle, spirituelle, politique, mais aussi toutes les activités liées à la vie de la famille et celles liées à l’innovation.
"L’économie des contributions est une forme de création de richesse encore inédite. L’économie contributive s’impose comme une diversification de l’économie productive que nous connaissons. Elle a pour objet d’acter le fait qu’une civilisation ne se limite pas à la régulation du marchand et du régalien, mais de bien d’autres choses qui vont faire l’attractivité des nations. Changements à étudier."
J'ai été surpris par le nombre de vues du post précédent, ainsi que par les retweets, réactions, voire débats qu'il a pu occasionner. A ce jour, plus de 5.000 vues sur ce billet spécifique - lorsque je culmine exceptionnellement à 600 (et d'habitude autour de 100) - , ont démontré l'intérêt qu'un tel sujet pouvait susciter. J'écris occasionnellement sur un sujet qui me tient à cœur, la "révolution numérique", et ce blog me tient plus lieu de carnet extime que de tribune.
Utilisé dans la vie économique pour sa fonction de redistribution des richesses au profit des plus démunis, le don, lorsqu'il est véritablement désintéressé, génère une économie qui lui est propre. Efficaces contre la violence, les échanges sociaux inspirés par l'éthique du don connaissent de nos jours un essor significatif. Ils favorisent l'émergence de compétences comme celles de la médiation, essentielles à la sauvegarde du lien entre générations et communautés dans nos démocraties. Cette conjoncture incite un nombre croissant d'entreprises à assumer avec une vigilance accrue leurs responsabilités sociales dans la cité.
Pour nous – société civile, élus, entrepreneurs, ONG, associations –, le monde d’après n’est pas une utopie, mais justifie le sens quotidien de nos actions individuelles, collectives, professionnelles. Cette société nouvelle, nous avons choisi “d’en être”, et sans attendre, pour vivre cette révolution qui remet fondamentalement en cause le mode de société autour duquel s’est construit le XXème siècle.
Réussissons la transition vers la société du XXème siècle. N’attendons pas que cet immense chantier porteur de centaines de milliers d’emplois nouveaux se fasse sans nous.
As part of my ongoing coverage of the Collaborative Economy (read all the posts) it’s important we explore all facets of this disruptive trend to corporations not just upsides, but the downsides. I also see that marketplace friction is a sign of disruption as power changes hands, which should make the seasoned web strategist want to look closer.
If you’re from the sharing movement and are offended by this post, first, read my opposite of this post is the three drivers of the Collaborative Economy where we’ve documented over a dozen specific attributes that are driving this movement
What role do corporations play if customers don’t need them if they get goods and services from each other? I’d love to answer that at your next event.
That’s exactly the question our research answers after analyzing 200 of the startups, and interviewed 3 dozen experts (you can read the full report, right here). Customers are using social media tools, called sharing websites, to share products, services, and even money –bypassing corporations. What’s the solution? We found a counterintuitive opportunity for today’s innovative companies, that they must enable their own business functions, business models, and products to be social.
Retour sur la conférence d'Anne-Sophie Novel au OuiShareFest, le 2 mai 2013 à Paris. Anne-Sophie Novel est journaliste freelance, elle travaille pour le Monde, a fondé le site Ecolo-Info et publié ...
Et si l’économie collaborative était au fond inspirée de la Nature ? C'est l'avis de Gaëtan Dartevelle, co-fondateur de Biomimicry Europa et directeur de Greenloop.
Le modèle de l'économie collaborative est le biomimétisme : plantes, arbres, animaux, champignons mêmes alternent des phases de concurrence et de collaboration selon les circonstances.
Depuis que l'homme est homme, la croissance, l'expansion, la conquête, s'est faite au détriment de l'autre, physiquement. La survie de l'un passait par la mort de l'autre, la domination des uns par la soumission des autres.
En ces temps de guerre, "collaborer", c'est se soumettre, c'est trahir. En temps de paix, la confrontation militaire est devenue politique (guerre froide), puis économique (mondialisation). Mais l'esprit reste identique: être fort, c'est dominer, ce n'est plus conquérir des territoires mais des parts de marchés.
Et si ce n'est pas toujours ordonner, c'est influencer, une nouvelle forme sociale de supériorité, de "popularité". Partager, collaborer, échanger, se montrer solidaire, sont certes autant de "valeurs" reconnues, mais souvent considérées comme des actes de privation, de renoncement, de désintérêt, laissant au seul sacro-saint esprit de compétition et de puissance la capacité à augmenter son bien-être.
Dès lors, la collaboration, la solidarité nous semblent même contre-nature, comme des valeurs "extra-humaines" relevant davantage de la spiritualité que de la nature humaine, animale. D'ailleurs, ne nous enseigne-t-on pas depuis notre plus tendre enfance la "loi de la jungle" et la chaine alimentaire comme une succession de prédations ? Il serait donc bien "naturel" que l'homme soit un prédateur pour l'homme.
Seulement voilà, nous atteignons aujourd'hui les limites du monde fini, non pas le monde naturel de la biosphère qui a toutes les chances de nous survivre, mais notre petit monde parallèle à nous, artificiel, détaché, comme si nous pouvions vivre en apesanteur. Nous atteignons deux limites: une limite économique et une limite écologique, et cette réduction d'inertie nous fait tout simplement retomber ... sur terre.
Nous sommes rattrapés par notre simple gravité. La croissance, longtemps considérée comme source de progrès, y compris social, se révèle mère de tous nos vices et morphine écologique. Le moteur de l'opulence et de l'insouciance s'arrête et nous retombons. Cette croissance n'est plus là, car, comme les arbres, elle ne monte pas jusqu'au ciel. Dès lors, un autre modèle doit être inventé, et il ne s'agit pas d'innovations technologiques pour lesquelles nous capacité semble, elle, sans limite, mais d'un nouveau modèle d'organisation de note communauté humaine, davantage basé sur la collaboration que sur la compétition, autrement dit, une révolution culturelle.
C'est ici que la seconde limite, écologique, peut nous aider, paradoxalement. En effet, la prise de conscience environnementale (même régulièrement déniée) nous fait (re)prendre conscience de notre "humanité" au sens d'une communauté humaine au destin commun. Je manque de ce que tu gaspilles, je meurs de ce que tu pollues. Nous sommes condamnés à être interdépendants et interconnectés, et pas uniquement sur les réseaux sociaux !
La mondialisation n'est pas qu'économique, elle est aussi géologique et culturelle, les seules dernières frontières qui demeurent, même si elles aussi s'effritent, sont celles des Etats politiques. Notre monde est de plus en plus poreux, et d'une certaine manière tant mieux, vive la capillarité !
Ce qui serait fort, symbolique et amusant ... serait que l'Unesco classe ... notre planète ... au patrimoine mondial de l'Humanité ! Car au fond, elle est la seule à avoir les clés pour nous sauver. S'en inspirer c'est la protéger, et nous protéger nous-mêmes. Je lance ici l'idée et cet étrange appel ... comme une bouteille dans la biosphère :-)
Pour aller plus loin: - les podcasts des conférences http://arsindustrialis.org/audio en commençant peut-être par la conférence "Socrate et les Hackers"http://arsindustrialis.org/node/3399 (partie 1)http://arsindustrialis.org/node/3398 (partie 2) - le manifeste de l'association Ars Industrialis, association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit http://arsindustrialis.org/manifeste-... - le cours de philosophie disponible sur youtube à partir du sitehttp://pharmakon.fr ou téléchargeable en format video .flv (lisible avec VLC http://www.videolan.org/vlc/ ;)http://thepiratebay.sx/torrent/811387... (première année uniquement)
Suite à mon post dézinguant la "sharing economy", je me suis retrouvé, à l'invitation d'Anne-Sophie Novel, à Bercy mardi dernier. Plus précisémment à un BercyJam organisé par Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, et animé par OuiShare. Cette réunion de beaucoup d'acteurs de cette "nouvelle" économie était une sorte de barCamp, organisé en ateliers visant à produire idées et recommandations pour la puissance publique concernant l'économie collaborative.
Comment ça va ?» Cheveux en pétard, sourire espiègle et tee-shirt moulant sur un corps façonné par des années de bodybuilding, Brian Chesky répond à ses appels Skype à moitié affalé sur son bureau. [...] Assez difficile d’imaginer que cet adulescent faussement nonchalant est une véritable star du Net. Son site, Airbnb.com, est sur le point de révolutionner notre façon de voyager. [...] Cet avatar de la «share economy» («économie collaborative»), lancé en 2008, propose en effet un service de location de chambre, d’appartement ou de maison pour une courte durée entre particuliers. [...] De quoi dégager 150 millions de dollars de revenus en 2012. Vu la croissance exponentielle du site, les analystes prédisent déjà qu’il dépassera le milliard d’ici cinq ans… [...]
Selon l’institut Altimeter, les entreprises doivent intégrer la chaine de valeur de l’économie collaborative pour éviter de se faire court-circuiter. Leur étude, présentée aujourd’hui à Londres lors de la conférence LeWeb, offre une vision des marchés sur lesquels interviennent plus de 200 startups de l’économie collaborative.
La grand messe de l'économie numérique, LeWeb, s'est déroulée la semaine dernière à Londres. Le sujet de cette année était "the sharing economy", ou l'économie du partage. Sous ce titre ô combien gratifiant humainement et socialement se cachent plusieurs mécanismes, dont aucun n'est récent, et dont la plupart sont malheureusement exécrables. De la location au vol pur et simple, le nouveau "paradigme" de l'économie à la sauce webdeuzéro fait le bonheur de tout une flopée de services, qui surfent sur la transformation d'un monde de propriétaires en un monde de locataires.
Right now, customers are sharing media and ideas on social technologies, in the near future, they’ll use similar technologies to share products and services, which will cause a ripple of impacts far more disruptive than what we’ve seen before.
[The Collaborative Economy is an economic model where ownership and access are shared between people, startups, and corporations]
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